Petites histoires japonaises : une excellente ressource pour commencer à lire en japonais

Publié par Pierre, le 6 mars 2025

Temps de lecture :  minutes


La lecture est l’un des outils les plus puissants pour apprendre une langue. Vous avez donc tout intérêt à lire en japonais dès que possible. Cependant, pour un débutant, c’est plus facile à dire qu’à faire. Comment s’y mettre, si votre vocabulaire est encore limité ? C’est là qu’entre en scène l’une de mes ressources préférées, le livre Petites histoires japonaises. Dans ce test, vous découvrirez pourquoi il s’agit de l’ouvrage idéal pour débuter la lecture dans les meilleures conditions.

Le problème de la lecture

Le Japon a le privilège de posséder une littérature d’une grande richesse. Pour une personne dont c’est la langue maternelle, le choix de livres anciens comme contemporains est pléthorique. Si vous vous êtes mis au japonais il y a quelques mois en revanche, c’est une autre affaire. Vous avez déjà toutes les peines du monde à déchiffrer un article de journal, alors un livre entier ! A cause d’un vocabulaire encore bien pauvre, vous passez votre temps le nez dans le dictionnaire. Et encore : même en connaissant des mots, vous n’avez aucune garantie de comprendre des phrases entières !

Les livres bilingues : une solution imparfaite

Peut-être avez-vous tenté l’expérience des livres bilingues, c’est-à-dire avec le texte japonais accompagné d’une traduction française. Très vite, vous avez fini par lire la traduction en jetant de temps en temps un regard distrait au texte original. Pas l’idéal pour progresser… Bref, loin d’être un plaisir, la lecture est un exercice aussi frustrant que laborieux. Alors comment faire pour vous y mettre ?

C’est là qu’entrent en scène des ouvrages spécialement conçus pour les apprenants. S’il n’existe pas de terme propre pour les désigner en français, ils sont appelés graded readers en anglais. Retenez bien ce terme : il vous permettra de trouver facilement des ressources de qualité si vous disposez d’un bon niveau d’anglais.

Des livres spécialement conçus pour les débutants

Le principe des graded readers est le suivant : un texte bilingue, en VO et avec sa traduction, accompagné d’un lexique et d’explications grammaticales. Nul besoin de recourir au dictionnaire : chaque mot nouveau vous est présenté, chaque point de grammaire vous est expliqué. Vous avez donc le loisir d’aborder le texte en douceur, comme si un professeur était à côté de vous pour vous aider à mieux le comprendre.

Malheureusement, ces ouvrages sont longtemps restés rares en français. Il était nécessaire de se tourner vers l’anglais, ce qui impliquait d’avoir un bon niveau de compréhension dans cette langue. Pendant des années, j’ai recommandé l’excellent Japanese stories for language learners. Il est désormais accessible dans une version intégralement traduite en français.

Petites histoires japonaises, cinq nouvelles pour lire en japonais

Paru en 2022 aux éditions Armand Colin, aujourd’hui propriété de Dunod, Petites histoires japonaises est la version française du livre d’Anne McNulty et Eriko Sato, publié en 2018. Il s’agit du même recueil de nouvelles, bénéficiant cette fois d’une traduction française.

Le choix des textes

Le livre comporte cinq récits issus du site Aozora Bunko, véritable caverne d’Ali Baba de la littérature japonaise. Si l’on en croit l’introduction, ils sont proposés à des apprenants « de niveaux intermédiaires et avancés ». Le premier texte me semble toutefois accessible à un débutant qui posséderait des bases solides.

Les voici :

  • Urashima Tarō (浦島太郎)
  • Yuki Onna (雪女) ou La dame des neiges
  • Le fil de l’araignée (蜘蛛の糸), de Ryūnosuke Akutagawa
  • Le frère et la sœur qui faillirent se noyer (溺れかけた兄妹), de Takeo Arishima
  • Gauche le violoncelliste (セロ弾きのゴーシュ), de Kenji Miyazawa

Les deux premiers textes sont des contes issus du folklore japonais avec un vocabulaire modernisé, tandis que les trois suivants sont des nouvelles publiées au début du XXe siècle (respectivement 1918, 1921 et 1934). On pourra regretter l’absence d’écrits plus récents, mais la problématique du droit d’auteur a dû jouer dans ce choix.

Une plongée dans la culture japonaise

Cette sélection, plutôt éclectique, présente un double intérêt : tout d’abord linguistique, mais aussi culturel. Elle vous permet en effet de découvrir des histoires que tous les Japonais connaissent, mais aussi des auteurs qu’ils ont pour la plupart découverts à l’école.

Vous trouverez d’ailleurs de nombreuses références aux trois premières nouvelles dans des manga, des anime ou encore des jeux vidéo. Gauche le violoncelliste a d’ailleurs été adapté au cinéma par Isao Takahata, le célèbre réalisateur du studio Ghibli.

Une référence à la nouvelle Le fil de l’araignée dans le jeu The Legend of Zelda: Skyward Sword (source).

Fonctionnement du livre

Pour chacune de ces Petites histoires japonaises, on a le texte japonais sur la page de droite, avec sa traduction en français sur la page de gauche. Jusque là, rien de très nouveau par rapport à un simple livre bilingue. L’intérêt de l’ouvrage réside dans le copieux appendice qui accompagne chaque nouvelle et qui la transforme en véritable support d’apprentissage.

Le début de la première nouvelle, Urashima Tarō. le texte français est à gauche, le texte japonais (enrichi de furigana) à droite.

Des ajouts utiles pour l’apprenant

A la fin de chaque histoire, vous trouverez les trois sections suivantes :

  • Des notes de traduction : elles mettent l’accent sur des mots et expressions difficilement traduisibles. Très enrichissant pour comprendre le texte plus en profondeur, ou si vous ambitionnez de devenir traducteur de japonais ;
  • Un lexique détaillé : vous y retrouverez les mots, expressions et structures de grammaire présents dans la nouvelle ;
  • Des exercices : deux types sont proposés. Tout d’abord, un QCM qui vous demandera de retrouver le bon mot ou la bonne forme grammaticale. Ensuite, un exercice d’expression libre avec des questions sur le texte, que vous pourrez aborder avec votre correspondant ou votre professeur de japonais.

Le lexique constitue le gros point fort du livre : les termes importants de chaque texte y sont présents. Pour les structures de grammaire, on trouve même des exemples d’utilisation. Pratique pour assimiler le fonctionnement de la langue, en contexte Par exemple, dans Urashima Tarō, vous rencontrerez la particule finale と (« quand »), suivie de la phrase suivante :

図書館に行くと、マイクさんに会いました。
Quand je suis allé à la bibliothèque, j’y ai rencontré Mike.

Les notes de traduction et une partie du lexique d’Urashima Tarō.

Les rōmaji, peu pertinents

Je reste néanmoins plus partagé sur l’usage des rōmaji (alphabet latin). En effet, tous les termes sont donnés en kanji accompagnés de furigana pour en faciliter la lecture (pour en savoir plus à ce sujet, référez-vous à l’article sur les hiragana), mais aussi en rōmaji. On peut considérer qu’un étudiant du japonais qui commence la lecture maîtrise déjà les kana ; alors à quoi bon ajouter cette transcription en alphabet latin, qui plus est notée en gras ? On se retrouve tenté de lire les rōmaji au lieu des kana, ce qui est contre-productif.

Ce point reste évidemment mineur, mais il fallait le relever. L’ajout d’une transcription peut à la rigueur se justifier pour la première voire la deuxième nouvelle, pas du tout pour les suivantes. Un autre livre du même genre, Breaking into Japanese Literature, propose uniquement une transcription en kana et on ne s’en porte pas plus mal.

L’étude de chaque nouvelle (ou de chaque partie pour les plus longues) est conclue par une série d’exercices.

L’audio

En complément, vous trouverez une lecture à l’oral de chaque nouvelle, sous forme de mp3 à télécharger sur le site de l’éditeur (ou un CD-ROM dans la version anglophone). Vous pourrez ainsi écouter la narration en accompagnement du texte, ou y revenir par la suite pour réaliser un exercice d’écoute. Un bel ajout, qui enrichit considérablement l’expérience. Après tout, qui n’aime pas qu’on lui raconte des histoires ?

Le glossaire récapitulatif

Si la livre français correspond à une traduction extrêmement fidèle de l’original, Japanese stories for language learners, il se paie le luxe d’ajouter un glossaire français-japonais et japonais-français, qui reprend tout le vocabulaire rencontré dans les cinq nouvelles.

Cette addition contribue à rendre la version française plus complète et saura se faire apprécier si vous souhaitez relire une nouvelle à tête reposée, en ne cherchant qu’une poignée de mots. Ce glossaire n’est certes pas indispensable, mais il offre un bon récapitulatif.

Les version francophone et anglophone côte à côte. La présence du lexique rend le livre français plus imposant.

Quand et comment utiliser ce livre ?

Vous pourrez vous plonger dans la lecture de Petites histoires japonaises à partir du moment où vous aurez atteint un niveau de base, c’est-à-dire parfaitement maîtrisé les kana, appris les kanji les plus fréquents et acquis les fondamentaux de la grammaire.

Il est donc tout à fait possible de vous plonger dans la première nouvelle relativement tôt. Certains notions de grammaire qui y sont exposées correspondent d’ailleurs au niveau du JLPT 5, c’est-à-dire débutant (A1 sur l’échelle du CECR), comme -たい (« vouloir ») ou -たり -たりする (enchaînement d’actions).

Un aspect progressif

Il s’agit d’un des gros points forts de l’ouvrage : il est très progressif et vous accompagnera durant de longs mois. Les deux premières nouvelles (Urashima Tarō et Yuki Onna) sont très simples d’accès et ne font que trois pages chacune. De quoi débuter sans stress. La troisième (Le fil de l’araignée) s’étale sur cinq pages et se voit divisée en quatre parties. Idéal pour un petit niveau intermédiaire.

Les choses se corsent avec les deux dernières nouvelles : onze pages divisées en huit parties pour Le frère et la sœur qui faillirent se noyer et enfin vingt-et-une pages en dix parties pour Gauche le violoncelliste. Je vous laisse imaginer le sentiment de fierté qui s’emparera de vous lorsque vous aurez fini le livre !

Vous pourrez donc y revenir à différentes étapes de votre apprentissage, pour y lire des textes de plus en plus complexes.

Petites histoires japonaises : le verdict

J’avais pris un grand plaisir à lire la version originale, Japanese stories for language learners, je l’ai donc conseillée durant plusieurs années. Petites histoires japonaises en constitue une version rendue accessible au public francophone et plus facile à trouver chez nous. Je le recommande donc avec le même enthousiasme.

Où peut-on se le procurer ?

Vous trouverez facilement le livre dans une librairie spécialisée dans la culture japonaise ou dans les langues, mais aussi sur le site de Dunod ou encore sur Amazon. Vous pouvez d’ailleurs télécharger un extrait au format pdf sur le site de l’éditeur, extrait dont sont issues les captures présentes dans ce test.

J’en profite pour remercier Dunod qui m’a envoyé l’ouvrage à titre gracieux, ainsi que deux autres références de leur catalogue : Contes populaires japonais (également signé Eriko Sato), qui prolonge l’expérience avec une vingtaine d’histoires, et Poèmes d’adieu en japonais, plus axé culture qu’apprentissage.

Les trois ouvrages sur le japonais parus chez Armand Colin (Dunod).

Le test en vidéo

Vous pouvez aussi consulter le test de Petites histoires japonaises que j’ai réalisé en vidéo.

Pensez d’ailleurs à vous abonner à la chaîne YouTube de Ganbare. Je compte y publier de nouvelles vidéos tout au long de l’année 2025.

Petites histoires japonaises : en résumé

Voici les qualités et défauts du livre.

Points forts

  • Des textes pertinents et traduits en français 
  • Les illustrations et la mise en page soignée
  • Les notes et les exercices, très complets
  • L’audio pour écouter les histoires

Points faibles

  • On aurait aimé un texte contemporain
  • Les rōmaji, peu utiles

Conclusion

Autrefois réservé à un public anglophone, Petites histoires japonaises est à présent accessible dans une version intégralement traduite en français. Il constitue une excellente ressource pour commencer à lire en japonais.


Pierre


Je suis le créateur de Ganbare. Polyglotte et passionné par la culture japonaise, j'ai décidé de mettre à votre service mes meilleures méthodes pour apprendre le japonais.


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Laissez-nous un commentaire

  • Bonjour,
    J’ai déjà utilisé plusieurs livres « Short stories in japanese  » que je lis via Kindle. Mais je n’ai pas trouvé l’audio correspondant.
    Par contre, je préfère le site (et l’application) SatoriReader, où il y a de nombreuses séries (comme des feuilletons) avec audio, explications grammaticales, vocabulaire. Le tout est en anglais. Les audio sont plaisants à écouter et les textes sont de différents niveaux de difficultés. Personnellement, j’adore travailler avec cette ressource. Sinon il y a les « graded readers » sur yomujp.com ou tadoku.com.
    On peut également imprimer les textes.
    Ce n’est pas de la grande littérature, certes, mais cela offre pas mal de matériel à découvrir.

  • Vos conseils et suggestions sont toujours précieux ! Merci.

  • Bonjour. Merci beaucoup pour cet article.
    Alors, connaissant bien ce livre, mais aussi le second dont vous parlez, je peux apporter quelques explications complémentaires.
    Dans ce livre, les deux premières histoires sont une énième version de contes populaires très connus, écrits par des auteurs non identifiés, donc sans grande prétention littéraire, ils sont simples à lire.

    Par contre, à partir de l’histoire « Le Fil de l’Araignée », on se prend un méchant mur dans la gueule au niveau de la difficulté, si bien que l’aspect « progressif » de la difficulté du livre n’est pas génial. En effet, la grosse différence par rapport aux deux premières histoires, c’est que la troisième a été écrit par un « vrai auteur », voire par l’un des plus grands écrivains japonais qui soient, à savoir Akutagawa Ryûnosuke (芥川龍之介). Ainsi, le niveau de japonais, le style littéraire employé, c’est le jour et la nuit par rapport aux deux premières histoires. Si le lecteur plus ou moins débutant ou de niveau intermédiaire en japonais, n’a pas de notions de « keigo », en particulier les formes déférentes ou honorifiques/humbles des verbes, il a ga-lé-rer avec cette nouvelle, parce qu’il n’y a pratiquement que ça, comme forme verbale employée (même si le livre fournit quelques explications à ce sujet).
    Aussi, ce qui pose problème, c’est le bagage culturel : si on n’a aucune notion de bouddhisme, là aussi, ça peut sembler hermétique. Bon, il y a quelques explications comme le nom japonais du Bouddah, le « fleuve des trois chemins », le « paradis », « l’enfer », mais il manque quand même des explications sur des choses qui laisseront le lecteur perplexe, comme « l’étang de sang » ou « le mont aiguilles ».
    On a aussi droit à des termes parfois assez techniques, comme l’étamine de la fleur, mais ce n’est pas non plus ça qui pose le plus de problème car, dans l’ensemble, le récit est court et simple, étant à l’origine destiné aux enfants japonais (donc qui baignent dans la culture japonaise, ont des notions plus ou moins vagues sur le bouddhisme ou le niveau de langage). Mais si on a certaines notions en bouddhisme et sur le niveau de langage, c’est une nouvelle très enrichissante pour le lecteur, aussi bien pour la langue que pour la culture (effectivement, pas mal d’oeuvres populaires, que ce soit des jeux vidéo (dont « Zelda Skyward Sword » en effet, c’est même là que j’ai eu connaissance pour la première fois de l’existence de cette nouvelle qui, au passage, est elle-même l’adaptation d’une nouvelle russe écrite par ), mangas, animes, livres, y font référence).

    En ce qui concerne la quatrième histoire, je suis assez étonné de ce choix car l’auteur et son oeuvre ne semblent pas si connus que ça, quand j’en parle à des amis Japonais qui ne connaissent pas trop. En tout cas, elle n’est pas simple à lire non plus si on a un petit niveau intermédiaire.

    Quant à la dernière histoire, son auteur Miyazawa Kenji (宮沢 賢治) est très connu, c’est l’un des plus grands de la littérature enfantine japonaise. « Gauche le Violoncelliste » n’est pas sa nouvelle la plus simple à lire (une nouvelle comme よだかの星 – « L’étoile du faucon de nuit » – du livre pour apprenant « Gôshu le violoncelliste et autres histoires d’animaux » me semble nettement plus facile d’accès), mais pas sa plus dure non plus (je dirais qu’il s’agit de sa fameuse nouvelle 銀河鉄道の夜 – « Train de nuit dans la voie lactée » – vu qu’elle est beaucoup plus longue que les autres). En tout cas, cette nouvelle et d’autres de l’auteur sont fondatrices (on a même eu droit à un long-métrage animé, réalisé par le grand Takahata des studios Ghibli).

    Dans l’ensemble, Miyazawa Kenji est un très bon auteur pour des apprenants de japonais ayant un petit niveau intermédiaire (encore une fois, il a écrit des histoires qui sont plus accessibles et courtes que « Gauche le violoncelliste »). Un autre conte que je recommande chaudement pour un apprenant de japonais, c’est sa nouvelle « 注文の多い料理店 » (« Le restaurant aux nombreuses commandes »), qui est un délice d’humour noir.
    Quant à Akutagawa, son oeuvre est marquante, avec un certain nombre d’adaptations cinématographiques (dont le film « Rashômon » d’Akira Kurosawa, adaptant principalement sa nouvelle « Yabu no naka » que je recommande chaudement, et un tout petit peu sa nouvelle « Rashômon » que je recommande beaucoup aussi mais est nettement plus difficile à lire).

    L’autre auteur (celui de la quatrième nouvelle), à savoir Arishima Takeo (有島武郎), je ne le connais pas du tout en dehors de cette nouvelle présente dans ce livre. J’essaierai d’en apprendre plus sur lui et son oeuvre, un jour.

    Ce n’est pas présent dans ce livre, ni dans l’autre, mais si on cherche une autre célèbre nouvelle japonaise pour enfants, accessible pour des débutants, je conseille ゴン狐 (« Gon le renard »), de l’auteur Niimi Nankichi (新美 南吉).

    Toutes ces oeuvres littéraires, on peut y accéder facilement (et légalement, c’est libre de droit) sur le site 青空文庫 (Aozora Bunko), sans le lexique par contre (il faut utiliser d’autres outils, comme par exemple « Yomichan » pour afficher la traduction d’un mot en pointant la souris dessus).

    Au final, je dirais que ce livre a pour défaut un gros déséquilibre de difficulté : je pense qu’il aurait mieux valu remplacer les deux premiers contes par de courtes nouvelles littéraires écrites par de vrais auteurs japonais, afin de réduire cet écart de difficulté et de style littéraire. Mais sinon, il est bien quand même, ce livre, notamment pour les trois dernières nouvelles si on a un niveau de japonais suffisant.

    Concernant l’autre livre dont vous parlez, « Contes populaires japonais », il est très bien, je le recommande chaudement : avec 22 contes ayant chacun une version audio (on peut d’ailleurs les écouter sur le site de l’éditeur sans acheter le livre, on n’aura juste pas droit à la traduction en français, ni aux explications), des explications et un lexique, on en a pour son argent ! A l’instar des deux premières histoires de l’autre livre, il s’agit de contes populaires proposés dans une énième version, donc écrits par des auteurs non identifiés, sans grande prétention littéraire. Ainsi, pour un débutant en japonais ou un apprenant ayant un petit niveau intermédiaire, je recommande beaucoup plus ce second livre que le premier. On notera que les contes sont plus ou moins classés par ordre croissant de difficulté, mais chacun d’eux reste plus accessible que les trois dernières histoires du premier livre.
    Ce que je faisais avec ce livre, c’est écouter d’abord une ou plusieurs fois la version audio sans lire le texte (afin d’exercer mon écoute), et ensuite seulement après je m’attaquais au texte avec les explications culturelles et le lexique, pour ensuite réécouter une nouvelle fois l’histoire.

    Le troisième livre en revanche, je ne le connais pas du tout, je vais me renseigner.

  • Merci ! J’ai vu que vous m’aviez répondu sur YouTube, nous poursuivrons la discussion là-bas.

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